![]() MLI panelists at GHC's annual conference |
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“Give us the tools and we are going to finish the job,” said Francis Omaswa.
With top level leadership and strong commitment, countries can lead health sector improvements and donors will continue their support, health officials from MLI countries said June 16 at the International Conference on Global Health in Washington, DC.
Challenges to the effort include donor reluctance to put funds toward programs out of their control and coordination of different actors. Nonetheless, representatives said, MLI countries are leading major improvements to health services with support from a variety of donors.
Leadership was critical to Sierra Leone’s effort to provide free health care to pregnant women, breast-feeding mothers and children under the age of five. “A lot of donors said it couldn’t be done,” said Dr. Kisito Daoh, Chief Medical Officer for Sierra Leone, noting the country has a “very fragile” health system and lack of health care providers.
Despite the challenges, Daoh said, “We were able to get donors behind the plans of the country because we have an extremely competent and strong leadership at the level of the President.” In fact, he said, President Ernest Bai Koroma was so adamant, donorshad to join in. “I would say [they] had no choice,” Daoh said. “They couldn’t change the direction of the ship the President was leading even remotely because he was following the process very, very closely.” The program already is showing increases in pre- and postnatal visits at clinics and a lower maternal death rate, he said.
Nepal also initially met with donor resistance when it developed its cash incentive program for institutional childbirth, said Dr. Banshidhar Mishra, former State Minister for Health at the Ministry of Health and Population. But a few donors followed the ministry’s plan. “I firmly believe that once a country decides, donors will follow,” he said. Mishra added that donors should continue to support the capacity of country health systems rather than deliver services themselves.
In Ethiopia, the ministry is addressing a critical gap in the number of health centers, said Dr. Medhin Zewdu, chief of staff for the Federal Ministry of Health. “In order to reduce the distance, we have to take the services to the community,” she said. The country started with 600 health facilities around the country five years ago, and expects to dramatically increase the number of centers by the end of this year, she said.
Dr. Salif Samake, director of planning for the ministries of Health, Social Development and Women’s Affairs, said that in Mali, donor coordination has been “a very tough issue to face. If you look closely, you see that donors are not always playing the game because there is a lot of fragmentation.”
But Samake said stakeholders from every level need to join together to develop common plans. “Leadership and ownership is not just at the ministry level or at the high level,” but throughout the health system, he said. “Everybody has to take the lead in what he is doing and also take ownership of that.”
He also added that fears of corruption in countries shouldn’t prevent donor involvement. “There is corruption everywhere in the world, we just have to make sure that we identify it and we put in place rules and tools to avoid it. But we need to keep programs going and not let people die because there is corruption,” Samake said.
Senegal is making progress in a country-led program to treat malaria at the village level and is looking for donors to support community level provision of contraception, said Moussa Mbaye, Secretary General of the Ministry of Health and Prevention.
In summarizing the stories from the countries, Francis Omaswa, founder of the African Centre for Global Health and Social Transformation, said countries can lead and donors will follow.
“What we have heard from these five examples is a very loud yes,” he said. “It is up to the countries, there’s no need to blame the donors.” He said there was positive momentum in Africa in the health arenaand with good leadership from the top and the support of knowledgeable technical personnel, “it will be possible for Africa to meet the MDGs.” He added: “So the message to the partners is: Give us the tools and we are going to finish the job.”
MLI Director Rosann Wisman also lauded the contributions of technical personnel. Noting that there has been turnover among ministers of health in four of the five MLI countries in the last several years, she said that did not slow progress on health systems improvements.
“The capacity of the second and third tier of these ministries is something that we really need to support, they are often the champions in their countries,” Wisman said. “Their commitment has been consistent. I don’t want to minimize the role of the minister, but turnover of the minister should not be an excuse for those of us in development to say, 'Well, the government is too unstable to move forward.' ”
« Donnez-nous les outils nécessaires, et nous finirons le travail », dit Francis Omaswa.
Avec un leadership provenant du plus haut niveau et un solide engagement, les pays peuvent prendre charge des améliorations du secteur de la santé et les donateurs continueront à apporter leur soutien, ont indiqué les hauts fonctionnaires de la santé des pays membres de l’ILM le 16 juin lors de la Conférence internationale sur la santé mondiale qui s’est tenue à Washington, DC.
Parmi les difficultés que rencontre cet effort, il faut signaler la réticence des donateurs à investir des fonds dans des programmes en dehors de leur contrôle et la coordination des différents acteurs. Cependant, les représentants ont expliqué que les pays membres de l’ILM sont en charge d’apporter des améliorations importantes aux services de santé avec le soutien de divers donateurs.
Le leadership a joué un rôle critique dans l’effort qui a été réalisé en Sierra Leone afin d’assurer la gratuité des soins de santé pour les femmes enceintes, les mères allaitantes et les enfants âgés de moins de cinq ans. « Beaucoup de donateurs avaient déclaré que c’était chose impossible », nous a confié le Dr. Kisito Daoh, chef des services médicaux en Sierra Leone, en notant que le pays avait un système de santé « très fragile » et qu’il manquait de prestataires de soins de santé.
Malgré les défis, « Nous avons été en mesure d’obtenir des donateurs qu’ils soutiennent les plans du pays, car nous bénéficions du leadership extrêmement compétent et dynamique du Président », a dit Daoh. En fait, il a expliqué que le Président Ernest Bai Koroma était tellement catégorique que les donateurs avaient dû se joindre à l’effort. « Je dirais même qu’ils n’avaient pas le choix », a ajouté Daoh. « Ils ne pouvaient pas changer, même tant soit peu, le cap du navire que le Président dirigeait, car il suivait le processus de très, très près ». Il a également indiqué que le programme avait déjà aidé à augmenter le nombre de visites pré- et post-natales dans les cliniques, et à diminuer le taux de décès maternel.
Selon le Dr Banshidhar Mishra, ancien ministre d’État à la santé au Ministère de la Santé et de la Population, le Népal s’est aussi heurté à la résistance des donateurs quand il a développé son programme d’incitation en espèces pour l’accouchement institutionnel. Mais quelques donateurs ont suivi le plan du ministère. « Je crois fermement qu’une fois qu’un pays prend une décision ferme, les donateurs suivront », a-t-il proclamé. Mishra a ajouté que les donateurs devraient continuer à soutenir la capacité des systèmes de santé des pays plutôt que de fournir ces services eux-mêmes.
Le Dr Medhin Zewdu, chef de cabinet pour le Ministère Fédéral de la Santé en Éthiopie, a dit que le ministère faisait face à des lacunes importantes en ce qui concerne le nombre de centres sanitaires. « Afin de réduire la distance, nous devons apporter les services à la communauté », a-t-elle déclaré. Elle nous informe que le pays avait commencé avec 600 établissements de santé dans l’ensemble du pays il y a cinq ans, et qu’il prévoit d’augmenter ce chiffre de façon spectaculaire d’ici la fin de cette année.
Le Dr Salif Samake, directeur de la planification pour les ministères de la Santé, du Développement social et de la Promotion des Femmes, a expliqué qu’au Mali, la coordination des donateurs avait été « un problème très difficile à surmonter. Si vous regardez de près, vous verrez que les donateurs ne jouent pas toujours le jeu car ils sont très fragmentés ».
Mais Samake a précisé que les parties prenantes à tous les niveaux devraient s’unir pour élaborer des plans communs. « Le leadership et la prise en charge ne doivent pas se trouver uniquement au ministère ou aux niveaux les plus élevés, mais à tous les échelons du dispositif de santé », a-t-il dit. « Chaque personne doit agir en leader dans son domaine de responsabilité et prendre charge de ce domaine. »
Il a également ajouté que les craintes concernant la corruption dans certains pays ne devraient pas empêcher la participation des donateurs. « Il y a de la corruption partout dans le monde, il faut simplement s’assurer de l’identifier et de mettre en place des règles et des outils pour la combattre. Mais nous devons continuer les programmes et ne pas laisser mourir les gens à cause de la corruption », s’est exclamé Samake.
Un programme de traitement du paludisme pris en charge par le Sénégal avance bien au niveau des villages, et ce pays recherche des donateurs disposés à soutenir la fourniture de contraceptifs au niveau des communautés, nous a confié Moussa Mbaye, Secrétaire Général du Ministère de la Santé et de la Prévention.
En résumant les narrations des divers pays, Francis Omaswa, fondateur de l’African Centre for Global Health and Social Transformation, a déclaré que les pays peuvent prendre le contrôle et que les donateurs suivront.
« C’est ce que ces cinq exemples confirment catégoriquement », a-t-il affirmé. « C’est aux pays d’agir ; il n’y a pas besoin de blâmer les donateurs ». Il a dit que le secteur de la santé avait le vent en poupe en Afrique et qu’avec un bon leadership venant du plus haut niveau et le soutien d’un personnel technique qualifié, l’Afrique sera en mesure d’atteindre les OMD. « Alors notre message aux partenaires est le suivant : Donnez-nous les outils nécessaires, et nous finirons le travail », a-t-il ajouté.
Rosann Wisman, directrice de l’ILM, a également loué les contributions du personnel technique. Elle a remarqué que malgré les renouvellements de personnel parmi les ministres de la santé dans quatre des cinq pays membres de l’ILM au cours des quelques dernières année, les améliorations des systèmes de santé n’avaient pas ralenti.
« La capacité des cadres de deuxième et troisième niveaux dans ces ministères est quelque chose que nous devons vraiment soutenir, car ils sont souvent les champions de la santé dans leurs pays », a affirmé Wisman. « Leur engagement a été constant. Je ne veux certainement pas minimiser le rôle du ministre, mais les changements de ministres ne doivent pas être une excuse permettant aux professionnels du développement de dire que le gouvernement est trop instable pour pouvoir avancer ».
MLI works with ministries of health to advance country ownership and leadership. This blog covers issues affecting the ministries and the people they serve.
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