Rajiv Shah |
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When USAID administrator Rajiv Shah delivered a major speech on global health innovation before the National Institutes of Health earlier this month, one of his first points was the need for countries to have local leadership and ownership of health programs. “We need to improve the efficiency of our efforts and focus on building country-led health systems instead of donor-driven disease control programs,” Shah said.
In one sentence he brought up an example from Mali, one of MLI’s countries, where remarkable new efficiencies were found in delivering health.
“In Mali, we were able to integrate five separate annual health campaigns into one streamlined program,” said Shah. “The program boosted provision of vitamin A supplements and neglected tropical disease treatments while cutting the cost of delivery in half.”
There is, however, a back story to Shah's story, and it involves a long process of Mali and the United States trying to craft a new type of relationship.
Dr. Issa Berthe, coordinator of the International Health Partnership (IHP) Compact and Public-Private Partnerships in the Ministry of Health of Mali, said in an interview that officials from both governments held a series of meetings in Bamako over the last year on ways to coordinate US-funded programs with ministry priorities. He said the conversations were not simple and required months of thoughtful discussion.
Dr. Berthe said Mali was struggling with “a proliferation of initiatives” and donors in the health sector and health ministry leaders needed to sit down and determine how to do coordination better. But he said, that ultimately the programs would be “run by the government of the recipient country”.
While the US government has not signed onto the global and country-level IHP Compact, based on the 2005 Paris Declaration on Aid Effectiveness and the 2008 Accra Agenda for Action, it does follow many of the underlying goals.
The Compact’s main goal is to advance country ownership of health priorities, enhance alignment of donor support around country objectives, and focus on measureable results and mutual accountability. This common belief to prioritize country-led health systems formed the basis of the Mali-US discussions.
![]() Dr. Issa Berthe |
Dr. Berthe said that during their meetings with US government officials, including representatives from President Obama’s Global Health Initiative (GHI), USAID, and CDC, one of Mali’s chief negotiating goals was for better integration of US programs in the country.
Dr. Berthe said that US assistance in Mali has traditionally been segmented and disjointed, with various US agencies working independently of one another on a variety of health programs. While all are working towards the same goal, Dr. Berthe said that “to reinforce aid in Mali, development assistance must be coordinated and donor programs must be integrated as much as possible in order to minimize duplication of efforts”.
He said that these discussions began after Mali was named one of eight “GHI Plus” countries. One of GHI’s goals is to improve coordination and encourage more country ownership of health programs.
The Americans and Malians met several times, but a key meeting happened last September 16.In the conference room of the US Embassy in Bamako, Dr. Berthe, other Malian officials and US Diplomats hammered out the final details for a GHI program. It included a new focus on strengthening the health system and accelerating the achievement of MDG 4 (reduce child mortality) and MDG 5 (improve maternal health).
Dr. Berthe said that this change came because the Malians were able to clearly communicate their priorities and the US officials agreed that their assistance should be more in line with Mali’s health priorities.
Shah’s mention of Mali in his speech, said Dr. Berthe, may have been just one sentence, but it took months of work.
Now, he said, there is a better alignment of “donor support with country health objectives.”
L’arrière-plan des propos de M. Shah (USAID) et de sa mention du Mali
Lorsque Rajiv Shah, administrateur de l’USAID, a présenté son discours sur l’innovation en matière de santé à l’Institut national de la santé (NIH) au début du mois, l’un de ses premiers points était qu’il existait un besoin de leadership et d’appropriation des programmes de santé au niveau local. Il a spécifiquement mentionné l’exemple du Mali, un des pays soutenus par l’ILM, où cinq campagnes de santé annuelles différentes ont été intégrées en un seul programme rationalisé.
« Nous devons améliorer le rendement de nos efforts et nous concentrer sur la construction de systèmes de santé dont l’initiative a été prise par les pays et non pas sur des programmes de contrôle des maladies impulsés par les bailleurs… Ce meilleur rendement, que ce soit en matière d’argent, de temps de laboratoire, de lits d’hôpital, de main d’œuvre spécialisée pouvant être déployée pour accomplir d’autres tâches, nous permet, maintenant, d’offrir des services à plus de personnes dans le besoin, et de faire davantage de progrès sans coûts supplémentaires. »
Il y a cependant un arrière-plan à l’histoire de Shah, sur lequel s’est déroulé un long processus de tentative de forger de nouvelles relations entre le Mali et les États-Unis.
Le Dr Issa Berthe, Chef de la Division des Statistiques et de l’Information au Ministère de la Santé du Mali, a indiqué lors d’une interview que des représentants officiels des deux gouvernements avaient tenu une série de réunions à Bamako l’année dernière qui avaient pour but de rechercher des méthodes susceptibles d’harmoniser les programmes financés par les États-Unis et les priorités des ministères. Il a précisé que les conversations n’avaient pas été simples et qu’elles avaient exigé des mois de sérieuses discussions.
Bien que le gouvernement américain n’ait pas signé le Compact de Partenariat International pour la Santé (International Health Partnership – IHP+), basé sur la Déclaration de Paris de 2005 sur l’efficacité de l’aide et l’Agenda d’Accra pour l’Action de 2008, il poursuit beaucoup des objectifs sous-jacents de ces accords. Le but principal du Compact IHP+ est de faire progresser la prise en charge par les pays des priorités sanitaires, d’améliorer l’alignement du soutien des bailleurs sur les objectifs des pays et de se concentrer sur des résultats mesurables et une responsabilisation réciproque. Cette intention commune de donner la priorité aux systèmes de santé impulsés par les pays a formé la base des discussions entre le Mali et les États-Unis, a indiqué le Dr Berthe.
Pendant les réunions avec des hauts fonctionnaires du gouvernement américain, notamment avec les représentants de l’Initiative pour la santé mondiale du Président Obama (Global Health Initiative : GHI), de l’USAID et des CDC, l’un des objectifs essentiels du Mali était une meilleure intégration des programmes américains dans le pays. Étant donné que le Mali est l’un des huit pays ayant reçu la dénomination « GHI Plus », les fonctionnaires du gouvernement américain se sont réjouis d’un dialogue de tel niveau, tout particulièrement puisque les objectifs du GHI sont d’améliorer la coordination et d’encourager une prise en charge plus importante des programmes de santé par les pays.
Le Dr Berthe a déclaré que l’assistance des États-Unis au Mali avait traditionnellement été segmentée et peu centralisée, de nombreuses agences américaines travaillant indépendamment les unes des autres sur une variété de programmes de santé. Bien que ces agences poursuivent toutes le même objectif, le Dr Berthe a dit que « pour renforcer son soutien du Mali, l’aide au développement doit être coordonnée et les programmes des bailleurs intégrés au maximum afin de réduire autant que possible la répétition inutile des efforts ».
En communiquant clairement ses priorités et en appliquant son leadership local, le gouvernement du Mali a pu travailler avec les fonctionnaires du gouvernement américain pour assurer que l’aide au développement soit alignée sur les priorités sanitaires du Mali. Le Dr Berthe a signalé que bien que la mention du Mali dans le discours de Shah ait été limitée à une seule phrase, les deux pays ont investi des mois de travail dans cet effort.
Maintenant, a-t-il précisé, il existe un meilleur alignement du « soutien des bailleurs sur les objectifs de santé du pays ».
Résultat net : Une approche intégrée qui a mené à une augmentation de la distribution de suppléments de vitamine A et de traitements des maladies tropicales négligées, tout en diminuant de moitié les coûts de la distribution.
MLI works with ministries of health to advance country ownership and leadership. This blog covers issues affecting the ministries and the people they serve.
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