![]() Dr. Binta Keita |
Pour lire la version française, voir ci-dessous.
This is the ninth in a series of posts from the Ministerial Leadership Initiative's Learning Collaborative Forum in Ethiopia.
One has an army of women.
Another has a president. A third a first lady, and a fourth "all the marbles in place."
Around a table today at the MLI’s Learning Collaborative Forum in Addis Ababa, four Health Ministry reproductive health directors from Ethiopia, Mali, Senegal, and Sierra Leone had a rare opportunity to talk about successes and challenges in their countries.
They all had power brokers helping them in their efforts to improve maternal health.
Dr. Neghist Tesfaye of Ethiopia said that this past January was Safe Motherhood Month in the country, which included support from political and religious leaders, a media campaign and multiple events. For this upcoming January, she said the theme will be Safe Delivery, focusing more closely on health professionals and improving health facilities. "We are doing the best we can to make sure professionals also take responsibility, play their part, be the owner, instead of saying, `the Ministry of Health telling us we have to do this, have to do that."
She also said that Ethiopia is in the midst of creating a program called an "Army of Women," for which one woman would periodically visit four or five women neighbors to check on their health.
Training an army of women
"We plan to train and make sure that the army of women is different from the Health Extension Workers Program but supports their work," Tesfaye said, referring to the initiative that includes 30,000 workers around the country. "We have to make sure if a woman is referred to a health facility, that service is given to her."
Dr. Bocar Mamadou Daff of Senegal said the president of his country, Abdoulaye Wade, has been very supportive of expanding reproductive health programs and the country has done an assessment on the coverage and gaps in these initiatives. But he said funding remains an issue.
"We have speeches of president, we have great political will, but on the ground, we don’t see more resources for this objective," Daff said. "The budget allocated to reproductive health is the same, not moving. This is a problem.”
A month-long program in Mali
In Mali, Dr. Binta Keita described a month-long advocacy campaign for family planning earlier this year, which was spearheaded by the First Lady, Toure Lobbo Traore. “We had the commitment of the government, and the parliament, and for one month we had messages on radio, television, and newspapers, and we held press conferences. But we have to sustain this. We need more communication at all levels of the population."
After listening to his peers, Dr. Samuel Kargbo of Sierra Leone said while he “had all the marbles in place to move forward,” he very much liked the idea of a month-long advocacy campaign. “I just learned this from you right now,” he said, excited about the idea. “If we could do it, I’m sure it would help us.”
He said that Sierra Leone’s First Lady, Sia Koroma, was very interested in starting a campaign promoting safe births and family planning. “We are getting the highest-level political support, everyone is focused on family planning,” he said. “Now we just have to put a plan together.”
La bande des Quatre : discussion autour d’une table avec des directeurs des services de santé de la reproduction
Un de ces directeurs dispose d’une armée de femmes.
Un autre a un président. Un troisième à une première dame, et un quatrième a « toutes ses billes alignées ».
Autour d’une table aujourd’hui, lors du Forum sur l’apprentissage entre égaux à Addis Ababa, quatre directeurs des services de santé de la reproduction des ministères de la santé de l’Éthiopie, du Mali, du Sénégal et de la Sierra Leone ont tiré parti d’une rare opportunité de parler des succès et des défis qui existent dans leurs pays respectifs.
Ils étaient tous accompagnés de négociateurs influents qui étaient là pour les aider dans leurs efforts d’amélioration de la santé maternelle.
Dr Neghist Tesfaye, venue d’Éthiopie, a indiqué que janvier 2010 avait été le Mois de la maternité sans risques dans son pays, une campagne qui a reçu le support des leaders politiques et religieux, a fait l’objet d’une campagne médiatique et a donné lieu à de nombreux événements. Pour le mois de janvier 2011, elle a précisé que le thème de la campagne serait l’Accouchement sans risques, et que l’accent serait mis davantage sur les professionnels de la santé et l’amélioration des établissements sanitaires. « Nous faisons de notre mieux pour assurer que les professionnels assument aussi leurs responsabilités, jouent leur rôle, et prennent en charge les projets au lieu de dire : « Le Ministère de la Santé nous dit de faire ceci ou cela. »
Elle nous a aussi informé que l’Éthiopie était en cours de créer un programme appelé une « Armée de femmes », dans le cadre duquel chaque participante visiterait périodiquement quatre ou cinq de ses voisines afin de s’assurer de leur état de santé.
Formation d’une armée de femmes
« Nous avons l’intention de former cette armée de femmes et de nous assurer qu’elle joue un rôle différent de celui du programme des visiteurs sanitaires (Health Extension Workers Program) tout en soutenant les efforts de ce dernier » a déclaré Dr Tesfaye, faisant référence à l’initiative à laquelle participent 30 000 travailleurs dans l’ensemble du pays. « Nous devons nous assurer que si une femme est orientée vers un établissement de santé pour un service particulier, elle recevra effectivement ce service. »
Le Dr Bocar Mamadou Daff, venu du Sénégal, a dit que le président de son pays, M. Abdoulaye Wade, avait fortement parlé en faveur de l’expansion des programmes de santé de la reproduction et que le pays avait réalisé une évaluation de la couverture qui serait rendue possible par ces initiatives, ainsi que de leurs lacunes. Mais il a ajouté que le financement restait problématique.
« Nous avons des discours du président, nous avons une forte volonté politique, mais sur le terrain, cela ne se traduit pas par plus de ressources pour cet objectif », a révélé M. Daff. « Le budget affecté à la santé de la reproduction est le même, il n’augmente pas. C’est un problème. »
Un programme d’un mois au Mali
Au Mali, Dr Binta Keita a décrit une campagne de plaidoyer pour la planification familiale qui a duré un mois au début de l’année, et a été menée par la première dame, Mme Toure Lobbo Traore. « Nous avions l’engagement du gouvernement et celui du parlement, et pendant un mois, des messages ont été diffusés à la radio, à la télévision et dans les journaux, et nous avons organisé des conférences de presse. Mais nous devons soutenir cet effort. Nous avons besoin de plus de communication à tous les niveaux de la population. »
Après avoir écouté ses collègues, le Dr Samuel Kargbo, venu de Sierra Leone, a indiqué que bien que « toutes ses billes soient déjà alignées » pour aller de l’avant, il aimait beaucoup l’idée d’une campagne de plaidoyer qui durerait un mois entier. « Je viens d’apprendre cette idée de vous », s’est-il exclamé avec plein d’enthousiasme pour cette possibilité. « Si nous pouvions le faire, je suis sûr que cela pourrait nous aider. »
Il a précisé que la première dame de Sierra Leone, Mme Sia Koroma, s’intéressait beaucoup au lancement d’une campagne de promotion pour les naissances sans risque et pour la planification familiale. « Nous obtenons un soutien politique au plus haut niveau, tout le monde se concentre sur la planification familiale », s’est-il exclamé. « Il ne nous reste plus qu’à élaborer un plan. »
Live-blog from Ethiopia:
Part 1: MLI Live-blog from Addis Ababa
Part 2: ‘Its Always Good to Think Big’
Part 3: Mali’s Path to Community Health Insurance
Part 4: ‘A New Dawn’ in Health Care in Sierra Leone
Part 5: Want to Bargain? The Nepalis can Help
Part 6: From Mali to Nepal: The Trail of a Negotiator
Part 7: Ethiopia’s New Plan: ‘It’s going to Really Improve this Place’
Part 8: Ethiopia and the Importance of Family Planning
Part 10: Ethiopia’s Tedros: Four Steps to Owning Health Programs
Forum Wrap-up, Part 1: Marty Makinen and Amanda Folsom
MLI works with ministries of health to advance country ownership and leadership. This blog covers issues affecting the ministries and the people they serve.
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